Ma vision de la Souffrière
Par Drahun de chauve
HRP
Note : le présent texte n’a pas pour but d’imposer mes vues sur la Souffrière, mais plus de revivifier un rp plutôt mou du genoux. Les critiques et vetos sont donc bienvenus, voire obligatoire !
Note2 : comme je crois que les habitant de la S. n’ont pas de nom, je les ai appelé les Souffis ( vous savez, comme les Soufis, cette secte hétérodoxe de l’islam adepte des drogues douces et de la musique…). Moi ca me plaît bien, mais là encore, tout est à décider de façon concertée !
Les remparts
Magnifique forteresse de pierres brunes et jaunes, plantée au sommet d’une crête rocheuse surplombant la mine et son lac putride, il faut bien reconnaître que la Souffrière en impose. Les « stratèges » souffis ont par ailleurs eu la géniale idée d’accrocher quelques dizaines de boîtes de converse rouillées ramassées çà et là dans le désert, pour se prémunir d’une hypothétique attaque nocturne. Mais le vent violent soufflant sur les sommets fait que le fracas métallique de ces «mouchards » est permanent, et le sommeil difficile. Ce qui fait dire à certains qu’on entend la Souffrière avant de la voir…
Les ateliers
Pièce maîtresse de la Souffrière, les ateliers sont abrités derrière les épais murs de pierre brune de la forteresse. Si leur design et leur fabrication ont jadis mobilisé les plus grandes attentions, force est de constater que leur organisation actuelle évoque plus un dépôt à ordure qu’un lieu de transformation de pointe. La faute au caractère désordonné chronique de certains artisans souffis, mais surtout à l’action irresponsable d’un certain Souffi qu’on ne nommera pas qui a eu la bonne idée de jeter le mégot de son pet’ encore incandescent à proximité des réserves de poudre.
Les latrines
Une des curiosités à ne pas manquer à la Souffrière. Le petit réduit de tôle ondulée jouant le rôle de latrine surplombe un à-pic vertigineux de 35 mètres au dessus de la mine de soufre et ses fumerolles. Inconfortablement accroupi au-dessus de ce trou béant dans le roc jaune de la montagne, on peut entendre sa « production » s’écraser avec fracas en contrebas, parfois même sur un zombie-mineur égaré au pied de la falaise. L’engouement des Souffis pour ce lieu magique a été tel qu’il devenait impossible d’y accéder tant la file d’attente était longue. Face à cette menace pour le bon ordre intestinal de la communauté, les autorités compétentes ont envisagé de rendre l’entrée payante. Veto immédiat de maître Eratos et de Drahun, buveurs pathologiques et alcooliques notoires, prétextant que, compte-tenu du fait qu’ils descendaient au minimum dix litres de Karlkenny quotidiennement, leurs passages fréquents aux latrines videraient dès lors autant leurs bourses que leurs vessies.
Le bar
Ou plutôt les bars. Le premier est un petit amas de tôle à proximité de la mine, où les esclavagis… les contremaîtres aiment siroter un petit quelque-chose tandis que d’autres bossent à leur place.
Le second, guère plus luxieux, se trouve à proximité des ateliers. Une quantité impressionnante d’alcool attend d’être consommée dans des « frig’eau », des seaux d’eau posés à même le sable.
Le bureau syndical
Vu le nombre de mineurs présents à la Souffrière, la communauté se devait de se doter d’un bureau syndical. Mais après un bref sondage effectué parmi les résidents, il apparut que nul ne connaissait le sens du mot syndicat, à l’exception d’un seul qui pensait qu’il s’agissait d’un animal avec une patte plus courte que l’autre vivant à flanc de colline. Le poste de responsable syndical a donc été finalement confié à un zombie. On attend son premier tract dès qu’il aura compris comment enlever le capuchon de son stylo.
La mine
En contrebas de la forteresse s’étend l’imposante mine de soufre de la Souffrière. Les esclav… les mineurs y travaillent dans la joie et la bonne humeur, même si les fortes chaleurs et les gazs toxiques rendent la tâche pénible et la mortalité… élevée… La partie basse de la mine, noyée par les pluies, constitue un petit étang où les Souffis aiment se divertir durant leur temps libre, même si l’odeur d’œuf pourri rebute un peu de prime abord.
Drahun
Sujet: Description de la Souffrière 
